La table du Décanteur : quand le bar à vin rencontre la bistronomie au Bouscat

Au cœur du Bouscat a éclos une nouvelle adresse qui met fin à un dilemme bien connu des Bordelais : bien boire et mal manger ou alors, bien boire puis changer de lieu pour bien manger. Chez La Table du Décanteur, ils ont réglé la question en faisant rencontrer le bar à vin et le restaurant dans un seul et même lieu. Merveilleux. 

Voici une gouleyante nouvelle à laquelle trinquer. Déjà connus pour arroser les Pessacais de délicieux canons, Lucas et Benjamin, ont aussi ouvert au Bouscat. Suite à la rencontre à Paris du chef Paul Andréjac, ces deux frères passionnés de vins et de bonne chère ont eu envie de concrétiser leur rêve de faire cohabiter le bien manger et le bien boire. Enfin !

Plus de 600 références de vins à déguster en terrasse face au miroir d’eau du Bouscat

C’est sur la moderne et agréable esplanade Jean Valleix au Bouscat qu’ils ont posé leurs bouteilles… Et leurs assiettes. Si votre idée du Bouscat se limite à un quartier résidentiel pour Bordelais traditionnels, prenez le tram D et revoyez votre copie. Vous serez surpris de découvrir que Le Bouscat jouit aussi d’un miroir d’eau à lui. Le hasard faisant bien les choses, celui-ci se situe devant les jolies tables qui ornent la terrasse de La Table du Décanteur. On y déguste à l’heure de la débauche quelques bons crus sur vue. Le bonheur.
Ici les vins au verre vont et viennent chaque semaine sur une carte qu’élaborent les 5 sommeliers (rien que ça) que compte cet hybride restaurant bar à vin. Ne cherchez-pas les bouteilles, elles ne s’affichent sur aucun menu. Pour les trouver, il faudra suivre le sommelier à la cave. Tout un programme. On y trouve notamment certaines pépites comme les vins d’Emmanuel Reynaud, ceux du clos Rougeard ou encore Romanée Conti.

Une cuisine bistronomique autour du vin à prix abordable

Exit les vulgaires planches de charcuteries fromages auxquelles on cède à contre-coeur dès que l’estomac crie famine.
Lucas et Benjamin en ont fait leur crédo : boire du bon vin, oui, mais bien manger aussi. Et pour cela, ils nous laissent entre les mains d’un chef qui a fait ses gammes avec Alain Ducasse. Il a officié au Byblos à Saint Tropez ou au Jules Verne à Paris (1 étoile Michelin, ce n’est pas rien). Fort de son expérience de 6 ans en tant que chef de cuisine du Ze Kitchen Galerie à Paris aux côtés de William Ledeuil, c’est dans la capitale du vin que le chef Paul Andréjac fait chauffer ses casseroles pour nous faire goûter sa cuisine à lui. Une longue liste de fournisseurs composée d’éleveurs, de cueilleurs et d’écaillers triés sur le volet et pas moins de 7 personnes en cuisine sont nécessaires pour assurer la qualité.
Huître du banc d’Arguin, sauce vierge thaï, crème marnière pour démarrer. Filet de truite, taboulé de lentille corail et choux blanc snacké, sabayon safrané pour continuer ou encore croissant perdu au grand Marnier, marmelade orange et condiment pistache pour terminer… La carte du déjeuner affiche trois entrées, trois plats et trois desserts insérés dans des formules qui oscillent entre 23€ et 26€.

 

Dîner à la carte ou savourer un menu bistronomique au Bouscat

Oeno-restaurant ou bar à vin bistronomique, dans ces 300 m² de régalade, c’est « une salle, deux ambiances ». Les tenanciers ont tenu à marier la simplicité et la convivialité d’un verre entre amis après le travail avec le plaisir bistronomique d’un restaurant chic. Epaulés par les menuisiers Apsara Créations et architectes Popsy Déco, Lucas et Benjamin ont crée un lieu d’inspiration californienne avec un décor lumineux, épuré et végétalisé. Le soir c’est chaleureux et intimiste. On y déguste une cuisine bistronomique à prix abordables. Le ticket moyen est de 33-40€. Les gourmets cèderont au menu découverte en 5 temps avec amuse-bouche à 49€ voire même au menu en 6 temps incluant 2 amuses bouches à 59€. De quoi faire des heureux.

Bref… Le bar à vin et le restaurant dans un même écrin, c’est à tester.  C’est certain.

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