L’ancienne caserne militaire va laisser place à un espace commercial colossal dédié au vin et au luxe. Un hôtel cinq étoiles ou un palais des congrès sont également attendus.
Hier après-midi, l’homme d’affaires Michel Ohayon a dressé l’esquisse du dessein immense qu’il projette pour cette friche urbaine de 7 hectares. Il espère démarrer ce projet l’année prochaine ou en 2023 au plus tard.
Des centaines de millions d’euros d’investissement pour 8 millions de visiteurs attendus
À quelques kilomètres de Saint-Emilion au coeur du vignoble de la rive droite bordelaise, ce projet est d’or et déjà considéré comme le « plus grand complexe œnotouristique d’Europe », comprenant « le plus grand centre commercial dédié au vin. » 6 à 8 millions de visiteurs sont attendus et plusieurs centaines de millions d’euros d’investissement sont prévus.
Cet ancien complexe militaire promet d’être métamorphosé. 50 000 mètres carrés de surface commerciale sont attendus dans un dédale de petites artères grouillantes de boutiques.
Au programme : 150 marchands de vin, des espaces de restauration et de dégustation mais aussi des enseignes luxueuses (vêtements ou équipements) ainsi que des antiquaires et brocanteurs. Ce village dédié shopping accueillera également un hôtel 5 étoiles, un musée mariant les vieilles automobiles et l’art contemporain, un palais des congrès/auditorium, un parc d’attractions « indoor » et un parking souterrain de plusieurs milliers de places sont également prévus.
De son côté, le maire de Libourne, Philippe Buisson, décrit Michel Ohayon comme étant « l’homme de la situation ». Il estime que ce projet pourrait redonner vie aux casernes militaires, jugées sans utilité depuis une bonne décennie.
« Nous sommes un territoire aujourd’hui mature pour accueillir ce type d’équipement », a-t-il précisé, espérant « le début d’une belle histoire ».
La phase d’étude effective durant les mois derniers est presque achevée et le permis de construire devrait être déposé d’ici un an. Enfin, le démarrage des travaux est estimé pour 2022, voire l’année d’après.