Le Café Oz situé aux Bassins à Flot lance sa toute nouvelle carte inspirée des diverses traditions culinaires australiennes. Direction le bush australien !
Le Café Oz accueille une centaine de clients tous les midis.
Le café ose une carte très… aussie !
Bien souvent, quand on pense au Café Oz on pense aux retransmissions de matches sur grand écran et à son ambiance pub dansant quand vient le soir. En revanche, on connaît un peu moins la richesse de sa cuisine aux saveurs exotiques. Mais cette considération appartiendrait-elle au passé ? C’est en tous cas le pari que fait Edouard. Le responsable du restaurant du Café Oz Bordeaux souhaitait renouer avec les origines Australiennes de la franchise. Et c’est chose faite ! L’établissement vient de lancer une nouvelle carte inspirée de la gastronomie australienne, une cuisine façonnée par les diverses traditions culinaires présentes sur le pays-continent. Alors, ne vous attendez pas au cliché steak de kangourou ou d’autruche. C’est beaucoup plus fin que ça.
L’Australie, nation qui a inspiré le groupe Café Oz depuis 1995, est une terre d’immigration et a vu plusieurs vagues de populations du monde entier s’installer dans ses métropoles que sont Sydney, Brisbane, Canberra, Melbourne… Naturellement, ce melting-pot se traduit dans la cuisine australienne par des associations de textures, de cuissons et d’assaisonnements. A ce propos, la cuisine du Café Oz a élaboré son propre « bush seasoning » en hommage à la culture aborigène avec un mélange d’épices couleur ocre dont les ingrédients qui le composent sont tenus secrets. « Je peux juste dire qu’il y a une base de paprika fumé, citronnelle et de poivre », lâche gentiment Edouard. Le manager du restaurant est également le frère du chef Alexis Braconnier que vous avez peut-être aperçu dans Top Chef. La cuisine, une histoire de famille donc !
Tataki de bœuf en entrée. Une pièce parfaitement cuite accompagné d’un jus à l’huile de sésame.
Le pork belly pour les amateurs de cette pièce de cochon croustillant et tendre à la fois.
Le poulpe et sa crème de betterave… On en redemande !
Une cuisine fusion à prix abordables !
Au déjeuner, le restaurant propose un menu de la semaine assez varié avec des tarifs accessibles. Comptez 22 euros pour un menu entrée+plat+dessert, 19 euros pour un menu entrée + plat ou plat + dessert et 14 euros pour un plat du jour. Pour les amateurs de pizzas fraîches, elles sont toutes faites maison. A la carte, les épices sont très présentes, tout comme les saveurs aigres-douces.
En entrée, on s’est laissé tenter par un Tataki de bœuf et son petit jus à base de citronnelle, cumin et huile de sésame. Edouard, en bon franco-australien ne cache pas son envie de valoriser les produits français. « Les viandes que nous choisissons sont exclusivement certifiées Viande Bovine Française (VBF) », assure-t-il. Le pork belly est irrésistible. La peau est snackée et assaisonnée avec le mélange d’épices du bush fait maison, ce qui la rend croustillante et parfumée. La viande est fondante et matche parfaitement avec les accompagnements : une purée de citrouille légèrement acidulée associée aux chips de vitelotte et à une réduction de soja. L’assiette est bien dressée, c’est coloré, on a envie d’y revenir à grands coups de fourchette.
Dans le sud-ouest, le canard c’est sacré ! Gageons que le Café Oz saura vous surprendre avec son magret de canard à l’asiatique. La viande, tout juste rosée, est laquée et servie avec un riz blanc et des légumes bien gourmands. Les amateurs de produits de la mer se délecteront aussi du poulpe mariné et sa crème de betterave, pommes grenailles et sauce gambas persillées. Et pour finir en beauté, on opte pour une charlotte Russe. Un dessert généreux dont le cœur coulant à la fraise ravira les plus gourmands d’entre nous.
L’Australie jusque dans le verre
Pour arroser tout ça on peut se laisser tenter par les bières australiennes Coopers Brewery (Pale Ale et Sparkling Ale), Victoria Bitter (Lager) et Crown (Lager). Vous pouvez également partir à la découverte des vignobles australiens direction la Hunter Valley avec le domaine McGuigan. Trois cuvées sont disponibles : un rouge 100% shiraz (syrah), un blanc 100% chardonnay, un rosé avec un assemblage grenache/sauvignon blanc. « Nous recevons beaucoup de rugbymen australiens au Café Oz, ils adorent retrouver des références du pays », commente Edouard pas peu fier d’accueillir régulièrement des joueurs de l’Union Bordeaux Bègles.
Magret de canard laqué. Avalanche de textures sur ce plat aigre-doux.
Charlotte russe et son cœur coulant à la fraise…
Des projets à venir…
Cette nouvelle carte inaugure une série de changements pour le Café Oz de Bordeaux qui a ouvert ses portes en 2019. « Depuis la sortie du Covid, nous sommes en constante progression. Aujourd’hui, nous avons envie de nous démarquer des traditionnels Café Oz, tout en gardant l’identité de la franchise, indique James, le patron de l’établissement bordelais. D’ailleurs, nous avons pour ambition d’ouvrir un espace dédié à notre nouvelle cuisine dès cet été qui accueillera plus de 200 couverts ». Cet espace restauration se trouvera en dehors des murs du Café Oz mais toujours sur les Bassins à Flot… On vous en dit plus d’ici quelques mois !
Le restaurant du Café Oz fait une centaine de couverts chaque midi.
