Selon le maire de Bordeaux Pierre Hurmic, le mégacentre de vaccination de Bordeaux devrait se situer au parc des Expositions, Hall 1.
Nos confrères du journal Sud-Ouest ont recueilli son témoignage : « Ce n’est pas totalement acté, mais cela nous semble aujourd’hui le plus accessible. Trams, voitures… On peut y stationner. Il répond au cahier des charges qui imposait au moins 3 000 m² de disponible et la notion d’accessibilité. Ce mégacentre devrait ouvrir dès la semaine prochaine, donc il ne faut pas traîner les pieds. Lorsque Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole, et moi avons reçu le courrier de l’Agence régionale de santé, nous avons répondu présents. »
Selon un communiqué de la Région Nouvelle-Aquitaine, ce vaccinodrome est pour l’instant l’unique prévu en terme d’infrastructures de ce style.
« 1 000 vaccinations par jour, sept jours sept, et une amplitude horaire de 8 heures du matin à 20 heures »
Pierre Hurmic reprend : « La demande de l’ARS et de la préfecture fait état d’une moyenne de 1 000 vaccinations par jour, sept jours sept, et une amplitude horaire de 8 heures du matin à 20 heures le soir. On est d’accord sur tout, à l’exception du financement, qui n’est toujours pas acté. Étant donné l’envergure de ce centre, il va sans dire, que l’État, la Région, le Département, Bordeaux Métropole et Bordeaux seront partenaires. Une réunion doit se tenir à cet égard dans les prochains jours. »
Les doses de vaccin, une denrée rare
Mais rien ne semble encore tranché … « Évidemment tout ceci ne sera possible qu’à condition que le nombre de doses promis soit à la hauteur. Il faut faire vite, car à Bordeaux, les chiffres ne sont pas bons et cela m’inquiète. Le taux d’incidence à Bordeaux est en hausse significative, avec une contagiosité majorée par la présence des variants, on a dépassé les 210/100 000 habitants, encore loin derrière Paris, mais ça devient préoccupant. J’étais dimanche sur les quais, et j’ai constaté de nombreux attroupements, trop de gens sans masque. Qu’on sorte bien sûr, cela est nécessaire, mais bon sang, il faut continuer à porter le masque, lorsqu’on est proches les uns des autres ! »
Une attente de plus en plus longue
L’incertitude règne et la colère monte. De plus en plus de monde attend la première vaccination et ce avec impatience. Dès cette semaine, les personnes âgées 70 à 74 ans peuvent désormais se faire vacciner dans un centre de vaccination (vaccins Pfizer ou Moderna) ou chez leur médecin ou leur pharmacien (vaccin AstraZeneca).
En avril, la vaccination sera élargie aux 65-69 ans. En mai, aux 50-56 ans…