La Mare à Boue : un événement porteur d’espoirs et de valeurs

Il y a des événements qui transforment un simple dimanche en expérience marquante. La Mare à Boue en fait partie. Derrière cette course à obstacles pas comme les autres, il y a une histoire touchante, celle de Vanessa, Romain et de leur petite Lisa.

Tout commence avec une vie de famille douce, rythmée par les rires de leur fille. Jusqu’au jour où le diagnostic tombe comme une claque : Lisa est atteinte de la maladie de Krabbé. Une maladie rare, impitoyable. Face à cette épreuve, les parents ne baissent pas les bras. Ils rejoignent alors l’association Lueur d’Espoirs pour Ayden, du nom du premier enfant médiatisé atteint par la même pathologie.

Leur but ? Lever des fonds pour financer des traitements à l’étranger (Canada, Chine), soulager Lisa avec un caisson hyperbare, et continuer de croire, d’agir, de bouger.

Une course née d’un combat

C’est dans cet élan que l’association ON IMAGINE voit le jour. Et avec elle, la toute première édition de cet évènement au grand coeur. Un parcours d’obstacles à la fois festive et solidaire, où les participants ne viennent pas seulement pour le fun (même s’il y en a beaucoup), mais pour courir avec du sens. Pendant trois ans, les bénéfices ont été reversés à Lueur d’Espoirs pour Ayden, dans un élan de solidarité qui a marqué bien plus que des kilomètres.

Mais la vie avance, les besoins changent, les engagements aussi. À la demande des parents, l’association a pris un peu de recul. C’est alors qu’ON IMAGINE s’est tournée vers de nouveaux horizons solidaires.

Oser la solidarité au pluriel

Depuis, l’organisation soutient deux nouvelles associations, dans un même élan de générosité et d’ouverture :

• OSE L’HUMANITAIRE, une association de Macau, engagée au Sénégal pour l’accès à l’école dans les villages les plus reculés. Briques, cahiers, infrastructures : chaque euro collecté construit du concret là-bas.
• SEE SURF, basée à Villenave-d’Ornon, permet aux personnes malvoyantes ou non-voyantes de goûter aux joies du surf. Oui, même sans voir la vague, on peut la sentir.

En 2023, les deux associations ont reçu 2 x 1 700 €. Et en 2024 ? Rebelote, mais en mieux : 2 x 2 000 €. Loin du buzz, mais près du cœur.

La Mare à Boue, concrètement, c’est quoi ?

Pas besoin d’être marathonien ou mordu de trail pour participer. La Mare à Boue, c’est un  parcours d’obstacles mais pas un marathon. Ici, on glisse, on saute, on rampe, on rit. Et parfois on tombe, mais toujours dans la boue… et dans la bonne humeur.

Rendez-vous à Ludon-Médoc, sur le site bucolique (et un peu glissant) de la gravière de Paloumey. L’édition 2025 aura lieu le dimanche 22 juin, avec une date limite d’inscription au 15 juin. Et il y en a pour tous les goûts :

• La Ludo Dingue : 8 km de pur délire pour les plus de 12 ans.
• La Kids : 3 km taillés pour les enfants de 8 à 12 ans.
• La Family : 1,5 km pour les duos parent-enfant (de 6 à 8 ans).

Les parcours sont jalonnés d’une cinquantaine d’obstacles, pensés et montés par une équipe de 80 bénévoles. Autant dire que l’organisation ne laisse rien au hasard (sauf les glissades, elles, sont garanties).

Plus qu’une course, un état d’esprit

Ce qui rend cette organisation unique, ce n’est pas seulement sa boue collante ou ses murs à escalader. C’est l’ambiance. Conviviale, décalée, ultra familiale. C’est aussi la transmission de valeurs humaines. De l’effort partagé, de la solidarité incarnée, et surtout, beaucoup de rires.

Tu viens seul.e ? Tu repars avec une tribu.

Tu viens en famille ? Tu crées un souvenir gravé.

Tu viens avec ton équipe de boulot ? Tu vas voir que la cohésion, ça se joue aussi dans la gadoue.

Pourquoi ça cartonne ?

Parce que c’est plus qu’un événement sportif. C’est une façon de s’engager sans se prendre trop au sérieux. C’est une réponse créative et joyeuse aux drames de la vie. C’est une célébration du vivant, de la débrouille, et de l’envie de faire le bien autour de soi.

Et puis, on ne va pas se mentir, c’est un super exutoire : où peut-on légalement courir dans la boue, déguisé en licorne, tout en soutenant des associations engagées ? Pas sur un marathon classique, en tout cas.

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