Gironde : Des réfrigérateurs ouverts à tous

il y a 4 ans

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La municipalité de Saint-André-De-Cubzac a installé deux réfrigérateurs qui proposent à qui le veut de consommer les restes de la cantine au lieu de les jeter.

Installées près des écoles Pierre-Dufour et Bertrand-Cabanes à Saint-André-de-Cubzac, des cantines scolaires alimentent régulièrement des frigos partagés. Une très belle initiative girondine ! Pour Laurence Pérou, adjointe au maire en charge de l’éducation et initiatrice du projet : « Cette démarche est une première en France et je suis très heureuse de voir about ce projet ».

Pour cette élue, le constat est triste : « c’est en allant à la cantine de l’école et en voyant une importante quantité de nourriture non servie et jetée, un couscous royal ce jour-là, que je me suis dit qu’il fallait trouver des solutions pour moins jeter. »

Une étude a été commandée au Centre de ressources d’écologie pédagogique d’Aquitaine (Crepac) pour estimer la quantité de nourriture gaspillée dans les écoles Dufour et Cabanes. Une première action a alors été mise en place avec le Syndicat Mixte intercommunal de collecte et de valorisation du Libournais et de la Haute-Gironde (Smicval).

Plus de 6 tonnes gaspillées

« Le résultat a été impressionnant, avec plus de six tonnes par an de nourriture gaspillée ce qui représentait près de 35 000 euros. »
La ville de Bordeaux a vite réagi en travaillant avec des fournisseurs. De ce fait, les commandes des restaurants scolaires sont réévaluées afin de n’acheter que les quantités nécessaires et de réduire les pertes.

Après de longues réflexions, préparations et travaux d’installations , le projet est enfin opérationnel : « Cela a pris quelque temps, précise la maire Célia Monseigne. Mais pour de nombreux projets, il faut parfois du temps pour les mener à bien plutôt que de se précipiter et les voir échouer. »

Des bocaux spéciaux

À chaque repas et malgré les calculs préparatoires, il reste toujours plus ou moins de nourriture non servie pour cause d’enfants absents au dernier moment. Ces restes sont donc mis dans des bocaux spéciaux et étiquetés avec la composition du plat, les allergènes et la date limite de consommation. Enfin, ils sont placés deux heures en chambre froide et disposés enfin dans les frigos partagés.

« Il s’agit exclusivement de plats qui ne sont pas sortis de la cuisine, car dès qu’ils ont été amenés dans le réfectoire ils sont considérés comme déchets et jetés qu’ils soient entamés ou non. »

La municipalité a donc pensé à donner ces denrées à des associations caritatives.