C’est un l’un des dossiers chauds de ce début d’année 2021 : l’avenir de la rue Bordelaise à l’Euratlantique. Un premier budget sera voté en mars, et des promesses de campagne à mettre en oeuvre. On fait le point :
500 millions d’investissements
Cet axe de 600 mètres de long pour 20 mètres de large et a pour objectif de relier la gare Saint-Jean à la Garonne. De son côté, la société Apsys a investi plus de 500 millions d’euros dans des logements, des bureaux, des hôtels et des commerces sur approximativement 30 000 m2. Paradoxalement, Pierre Hurmic s’est opposé tout au long de la campagne à ce projet.
De plus, l’un des gros problèmes liés à ce dossier est à la difficulté à répartir le coût des opérations.
Défaire ce qui a déjà été fait s’avérerait terriblement coûteux. Stéphan de Fay, l’ancien directeur d’Euratlantique, avait tiré la sonnette d’alarme avant son départ. (l’appel à candidature pour lui succéder est en cours) Un contrat a été signé, et des indemnisations seront à verser pour ce programme 100% privé.
Une question à 100 millions d’euros
La question est estimée à 100 millions d’euros. Mais si le projet venait à être abandonné, qui va payer l’addition ?
Que cela soit l’État, les communes (Bordeaux, Floirac, Bègles) ou la Métropole, toutes liées dans l’équation financière d’Euratlantique, personne ne se bouscule en cas de désengagement. En dépit la promesse de campagne, l’abandon du projet semble compromis. Néanmoins, il reste une marge de discussion sur le contenu du programme et son volet commercial, véritable combat pour Pierre Hurmic.
C’est donc une année de plein exercice qui démarre où les promesses de campagne devront être mises en musique. Cela concerne les aménagements, la politique du logement, la végétalisation…