Plan de départs volontaires pour les Girondins de Bordeaux

il y a 3 ans

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Même si le Covid-19 est présent dans tous les esprits, ami(es) bordelais(es), essayons de parler d’autre chose ! La ville de Bordeaux et tous ses acteurs s’efforcent d’avancer dans cette atmosphère plus que troublée. Commerce, culture ou encore sport, la vie continue !
Concernant nos footeux en revanche, les choses ne semblent pas s’améliorer.

Séparation d’une trentaine de collaborateurs

Ce mardi 03 novembre, les Girondins de Bordeaux ont communiqué une triste nouvelle.
Après de lourdes modifications au sein de leur organigramme l’été dernier, le PDG du club Frédéric Longuépée a annoncé la mise en place d’un plan de départ volontaire. Dans les semaines à suivre, près de 30 collaborateurs devraient faire leurs bagages selon France Bleu. Le club connaît de grandes difficultés financières depuis déjà plusieurs années, ajouté à un déficit structurel accentué par la crise du Covid-19.

Un accord de rupture conventionnelle a été signé entre les organisations syndicales, les représentants du personnel et naturellement, la direction du club. La nouvelle fut communiquée aux salariés en suivant.
Le club est clair : pas de licenciements à prévoir, mais des départs en retraites. Les dirigeants assurent un accompagnement vers d’autres projets professionnels.

Un plan de restructuration global

En crise depuis plusieurs années déjà, le club s’organise pour retrouver un certain équilibre.
Les Marine et Blanc se verront donc obligés de baisser leur masse salariale (approximativement 300 salariés). Un ancien dirigeant du club s’exprime : « C’est simple, les Girondins ont une structure de club de Ligue des champions alors qu’ils jouent la 10e place de la Ligue 1 ! » Colère et incertitudes semblent rythmer le quotidien du club…

Enfin, cette réduction de masse salariale fait partie intégrante d’un plan de restructuration global pour revenir ç un véritable équilibre d’ici trois ans. Petite précision et pas des moindres, ces départs toucheraient uniquement les commerciaux et le personnel administratif, le secteur sportif étant épargné.