Bordeaux : quels sont les deux rassemblements ce mardi dans les rues ?

il y a 3 ans

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En ce mardi 17 novembre, deux rassemblements auront lieu dans Bordeaux. Le premier se déroulera à 11h, dans le cadre des retraites. Ensuite, c’est à 18h que des Bordelais manifesteront contre l’article 24 de la loi Sécurité globale.

Pour les retraités

Plusieurs organisations syndicales de retraités seront au rendez-vous. CGT, FO, FSU, FGRFP, LSR se rassembleront aujourd’hui vers 11h pour une journée revendicative des retraités. Pour les personnes qui souhaitent participer, il faut se rendre devant la préfecture pour faire signer des cartes pétition envoyées par la suite aux députés. Une délégation devrait être reçue par la préfète.
Les revendications sont multiples, en voici un exemple : « 100 euros tout de suite pour rattraper notre pouvoir d’achat, la revalorisation des pensions indexée sur le salaire moyen, la prise en charge de la perte d’autonomie à 100 % dans la branche maladie de la Sécurité sociale, la dotation gratuite de masques à tous les retraités et l’augmentation du personnel et du nombre de lits dans les hôpitaux. »

Contre la loi globale

Ensuite, c’est à 18h, sur le parvis des Droits-de-l’Homme qu’aura lieu le second rassemblement de la journée. Cette fois-ci, ce sont l’Observatoire des libertés publiques, Libre pensée Fédération de la Gironde et de la Ligue des droits de l’Homme qui tapent du poing sur la table.
« Le nouveau délit que vise à créer la proposition de loi Sécurité globale interdira toute diffusion, soi-disant malveillante, d’images non floutées de policiers ou de gendarmes. Son objectif réel de restreindre le droit des journalistes et de la presse. Et plus largement le droit d’informer, notamment des observateurs et observatrices ou des simples citoyens et citoyennes. Derrière cette proposition de loi, il s’agit d’empêcher la dénonciation des violences policières que les images professionnelles et amateurs ont permis de révéler ces dernières années. Cette disposition, censée viser la protection des policiers, est disproportionnée par rapport à la réalité de la menace qui pèserait sur eux » affirment les organisateurs.