Bordeaux : Coup de gueule d’un propriétaire de Pizzeria contre Uber Eats

il y a 3 ans

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Avec le couvre-feu toujours en vigueur, les restaurants sont obligés de s’adapter. Click & Collect, système de livraison … Pour beaucoup de propriétaires la colère monte.

Et c’est le cas d’un propriétaire bordelais qui possède la pizzeria Stai Calmo située rue de la Merci. En effet, Italo Passaro a décidé de pousser un coup de gueule à sa manière …

“Bonjour.

J’ai envie de vous une raconter une histoire. Cela fait deux semaines que je travaille pour Mr Uber Eats sans faire un gros chiffre, mais ça me permet de m’occuper.
Mr et Mme Uber ont décidé de me faire gagner beaucoup d’argent et m’ont proposé de faire une offre 1 pizza achetée / 1 pizza offerte. Je vous fait un petit calcul : 30% achat 30% HT commission  10% TVA un peu d’électricité un peu de mon temps = VAFFANCULO UBER”

Aucune commande en deux jours

Nos confrères d’Actu.fr ont recueilli son témoignage : “Je suis obligé de travailler avec Uber Eats. Comment je fais avec le couvre feu”. Très énervé, Italo Passaro assure que Uber Eats boycotte sa pizzeria.

Ayant refusé l’offre proposée par le géant de la livraison, il assure que la plateforme limite ses commandes. Mardi 16 février dernier, il a reçu un mail de promotion (1 pizza achetée : 1 pizza offerte) qu’il s’est empressé de refuser : « Le calcul est simple, je gagne 3,50 euros en vendant une pizza avec Uber Eats. Si je fais la promo, je me retrouve à vendre deux pizzas pour 3,50 euros ! Je travaille à perte si je continue comme ça. »

Le soir même, Italo Passaro ne reçoit … aucune commande. Même chose pour le soir suivant. Simple coincidence ? Il ne pense pas ..

Un coup de pub malgré lui

Ce message ne passe pas inaperçu. Les clients s’approchent de l’enseigne avec curiosité et en profitent … pour lire la carte ! « Au moins, lorsqu’ils passent devant le panneau, les clients en profitent pour lire la carte de la pizzeria. »

Enfin, Italo Pissaro attend avec impatience  la réouverture des bars et restaurants : « J’espère qu’au mois d’avril, je pourrais accueillir des clients dans ma pizzeria. »